Berthenay patrimoine
les points verts et rouges représentent les trognes (voir balade des trognes)
le bourg et l’église de Berthenay
Berthenay apparaît dans les textes dès le VIe ou VIIe siècle
 sous la forme de Bertiniacum. 
En 397 une petite chapelle en l’honneur de saint Martin
est édifiée sur les bords de Loire. 
 
L’église du XIIe siècle fut reconstruite en 1877
dans le style du XVe siècle. 
 
Elle présente 2 vitraux sortis des ateliers Lobin,
 l’un représente le bourg de Berthenay, 
l’autre la fuie de Portoville.
marques et repères
Vous trouverez sur de nombreuses maisons ou encastrés dans la levée 
des niveaux indiquant
 l’altitude par rapport au niveau de la mer. 
 
Sur les levées qui datent du XVe siècle 
et dont les derniers rehaussements
datent de 1920, on observe des repères
qui situent le niveau des crues.
la fuie de Portoville (privé)
Situé à l’intérieur de l’exploitation maraîchère de la « Cagette Gourmande », 
ce pigeonnier datant du XVIe siècle dépendait de l'abbaye de Beaumont-lès-Tours.  
 
Il occupe l'angle sud ouest du mur d'enceinte de cette ancienne métairie.  
Cylindrique, il offrait l'avantage d'une exploitation intérieure plus aisée.  
Il est construit en pierrons, rognons de silex et autres matériaux siliceux récoltés dans les champs et ennoyés dans un mortier. 

 Son élégance vient de sa couverture : un toit de tuiles plates 
surmonté d'un lanternon en ardoise. 
 
A l'intérieur, 1 250 boulins, tous orientés vers la gauche,
tapissent la paroi. 
Chacun abritait un couple de pigeons et sa nichée,
dans un confort maximum. 
 
Ainsi le seigneur des lieux disposait de viande pour se nourrir, 
de fientes pour engraisser les cultures 
et de plumes pour les couettes et oreillers.
la présence des castors
Les castors ont été réintroduits
dans le lit de la Loire avant 2000. 
Depuis ils se sont multipliés et vous trouverez, e
n période de basses eaux, 
de nombreux crayons, traces de leur activité. 
 
 
 
On peut noter aussi une importante
population de ragondins, 
visibles le jour, alors que
le castor est un animal nocturne
la flore
La saponaire produisant de la mousse
comme du savon  
couvre les levées dès la belle saison.  
 
Le butome orne les zones marécageuses
de ses fleurs roses.  
 
 
Sans oublier la jussie, (photo ci-contre)
terrible envahisseuse,  
qui colonise le Cher
et dont la cueillette est interdite.
la vie des arbres tétards, trognes ou truisses
Soulignant d’anciens chemins ou structurant les haies, ces trognes, pour la plupart réalisées à partir de frênes fournissent toujours de nombreux stères de bois de chauffage.

Elles sont aussi un habitat précieux pour les insectes et les oiseaux. (chouettes, pics...)  
 
On raconte même que durant les guerres elles auraient abrité bon nombre d’armes. 

À la Gaillardière une trogne de mûrier évoque l’époque où le vers à soie était encore élevé en Touraine.
la grange aux moines
L'Île de Berthenay (Bertinia-cum au XIIe siècle) 
appartenait à l' abbaye de Saint-Martin-de-Tours. 
 
 
La Dîme – dixième partie des récoltes –
était destinée à l'abbaye. 

Les céréales entreposées à la Grange aux Moines 
étaient transportées à Tours,
voire jusqu'à Marmoutier, 
à une époque où la Loire était navigable 
 
La charpente en châtaignier est supportée
par 7 fermes. 
Une double rangée de piliers
reposant sur de courtes colonnes de pierres 
la divise en trois nefs. 

Ce bâtiment mesure 24 mètres de long
sur 20 mètres de large.
les bornes de Loire
Ces bornes repères posées en 1848, 
situées de part et d'autre du fleuve 
depuis la Loire et Haute Loire
 jusqu'à Nantes 

Elles permettaient aux bateliers 
de connaître les distances.
les vannes
La Loire et le Cher se rencontrent au Bec du Cher. 
Le pont SNCF qui enjambe la Loire 
est équipé d’un passage pour les piétons 
et cyclistes vers Cinq Mars la Pile.
En cas de forte crue, les vannes du Cher et de la Loire 
empêchent les remontées d’eau dans les terres.

Elles ont été remplacées en 2011 par des vannes automatiques.
l'économie au confluent
C’est l’agriculture qui domine avec l’élevage 
produisant des veaux à engraisser, le maraîchage,
et le bois de chauffage à partir des arbres tétards. 
 
 
 
Le tourisme qui s’est développé 
grâce à la proximité du château de Villandry 
a permis l’ouverture de nombreuses chambres d’hôtes.