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Quelques mots au sujet de l'art naïf
Le terme « naïf » aurait été utilisé pour la première fois au XIXème siècle, pour qualifier les œuvres du Douanier Rousseau, qui peignait hors des normes académiques. 
 
Les artistes dits naïfs sont souvent (mais pas uniquement) autodidactes et issus de milieux modestes. Leurs œuvres sont des produits de l'instinctif, de l'empirique et du spontané, reflétant leur sensibilité propre. Elles refusent de se conformer à une théorie artistique, et ne se réclament d'aucune influence. Chacun de ces artistes se constitue son propre langage. 
 
L'art naïf désigne aussi une école de peinture prônant un style pictural figuratif qui se caractérise notamment pour la minutie apportée au détails, l'emploi de couleurs gaies, et une représentation « ingénue » et figurative de sujets populaires (paysages campagnards, costumes folkloriques, animaux domestiques ou sauvages). L'art naïf, sous sa désinvolture, cache alors des conventions techniques et optiques très élaborées, une stylisation, et une volonté de structuration et d'harmonie visuelle. 
 
Artistes représentatifs : 
Henri Rousseau, dit « le douanier Rousseau », Ferdinand Cheval, dit « le facteur cheval »,  Jean-Étienne Delacroix,  et parmi les contemporains : Anne Guyonneau, Simone Le Moigne, Alain Thomas, Arthur Villeneuve... et pour partie : Joan Miró, Fernando Botero et un naïf langésien  Jean Schubnel.