Histoire des horticulteurs de Touraine
la guerre 39-45
Pendant la guerre quel était le débouché de ces plantes?
Nous avions toujours un débouché, nous vendions toutes nos productions mais avec des complication de culture, de chauffage en particulier. On manquait plutôt de plantes, ma patronne était très exigeante sur la qualité de la marchandise ce qui faisait la renommée de la maison.
Nous avions toujours un débouché, nous vendions toutes nos productions mais avec des complication de culture, de chauffage en particulier. On manquait plutôt de plantes, ma patronne était très exigeante sur la qualité de la marchandise ce qui faisait la renommée de la maison.
Et donc en 1945 qu'est-ce qui se passe?
Au retour de la guerre Monsieur Ledeux a demandé à sa mère s'il était possible de me garder. Au point de vue salaire il n'y avait pas trop de problème mais nous étions classés dans l'agriculture. Nos salaires étant plus difficilement revalorisés que les autres j'avais envie de quitter l'horticulture. Mais lorsque Monsieur Ledeux est revenu, nous avons commencé à développer l'entreprise et à prendre une annexe à La Riche. Des entreprises d'Albi ou de Caen qui avaient été totalement détruites cherchaient du personnel. Elles m'ont fait plusieurs offres intéressantes. Mais ma situation n'étant pas trop mauvaise, ma femme ne voulant pas s'éloigner trop d'ici, je suis resté. L'entreprise s'est alors développée par une annexe, deux annexes, trois annexes (mauvais côté de la chose car cela entraînait un côté de gestion supplémentaire). Nous sommes arrivés à 60 personnes entre 1950 et 1970 période faste de l'horticulture. Les problèmes sont apparus en 1975 avec la hausse des carburants qui nous a ralenti dans notre développement.
Nous n'avions jamais assez de productions. Le patron était très exigeant, il n'était pas question de mettre un deuxième choix en vente, et de ce fait la clientèle affluait.
Au retour de la guerre Monsieur Ledeux a demandé à sa mère s'il était possible de me garder. Au point de vue salaire il n'y avait pas trop de problème mais nous étions classés dans l'agriculture. Nos salaires étant plus difficilement revalorisés que les autres j'avais envie de quitter l'horticulture. Mais lorsque Monsieur Ledeux est revenu, nous avons commencé à développer l'entreprise et à prendre une annexe à La Riche. Des entreprises d'Albi ou de Caen qui avaient été totalement détruites cherchaient du personnel. Elles m'ont fait plusieurs offres intéressantes. Mais ma situation n'étant pas trop mauvaise, ma femme ne voulant pas s'éloigner trop d'ici, je suis resté. L'entreprise s'est alors développée par une annexe, deux annexes, trois annexes (mauvais côté de la chose car cela entraînait un côté de gestion supplémentaire). Nous sommes arrivés à 60 personnes entre 1950 et 1970 période faste de l'horticulture. Les problèmes sont apparus en 1975 avec la hausse des carburants qui nous a ralenti dans notre développement.
Nous n'avions jamais assez de productions. Le patron était très exigeant, il n'était pas question de mettre un deuxième choix en vente, et de ce fait la clientèle affluait.
Y a-t-il eu une évolution de la production, de nouvelles plantes sont-elles apparues?
De nouvelles plantes non, peut-être plutôt l'inverse. Nous avions ralenti puis abandonné la culture des calcéolaires hybrides ainsi que les œillets parce que d'autres petites maisons le faisaient. On a amplifié sur la bruyère et sur les chrysanthèmes ce qui fait que nos annexes de La Riche étaient garnies complètement à partir du mois de juillet.
De nouvelles plantes non, peut-être plutôt l'inverse. Nous avions ralenti puis abandonné la culture des calcéolaires hybrides ainsi que les œillets parce que d'autres petites maisons le faisaient. On a amplifié sur la bruyère et sur les chrysanthèmes ce qui fait que nos annexes de La Riche étaient garnies complètement à partir du mois de juillet.