Histoire des horticulteurs de Touraine
A quelle date sont apparus les premiers automatisme en matière d'aération, d'ombrage?
Les serres construites vers 1980 ont vu apparaître les premiers automatismes touchant l'aération. En fonction du rayonnement solaire elles s'ouvraient et se fermaient automatiquement. C'était un réel progrès car le temps changeant rapidement cela a éliminé les chutes brusques de température. Après nous avons eu l'arrosage semi automatique individuel par tablette hygrométrique pour certaines plantes. Sont apparues ensuite les tablettes de culture roulantes qui permettaient d'augmenter la surface de culture en supprimant temporairement les allées. A cette même époque nous avons aussi gagné beaucoup de temps au niveau des rempotages. Par exemple pour les primevères nous mettions une plante dans un pot et le développement était relativement lent. Maintenant on met 3 plantes dans le même pot. Les chrysanthèmes étaient rempotés en godets de 8 puis successivement en pot de 12, 15 18. Alors que maintenant on en met 2 ou 3 au mois de juin dans le pot définitif et cela va très bien aussi. Il faut dire aussi qu'actuellement on a beaucoup de chrysanthèmes à petites fleurs qui pour moi se font toutes seules alors que nous faisions des chrysanthèmes éboutonnés à grosse fleurs. Le pourcentage de petites fleurs était très faible. En blanc on avait une blanche poitevine qui faisait juste les petites fleurs en touffe mais toutes les autres nécessitaient en septembre la plupart de la main d'œuvre de l'entreprise pour éboutonner à plusieurs reprises les plantes en temps utile pour que les boutons ne coulent pas et que la floraison arrive en novembre.
Les serres construites vers 1980 ont vu apparaître les premiers automatismes touchant l'aération. En fonction du rayonnement solaire elles s'ouvraient et se fermaient automatiquement. C'était un réel progrès car le temps changeant rapidement cela a éliminé les chutes brusques de température. Après nous avons eu l'arrosage semi automatique individuel par tablette hygrométrique pour certaines plantes. Sont apparues ensuite les tablettes de culture roulantes qui permettaient d'augmenter la surface de culture en supprimant temporairement les allées. A cette même époque nous avons aussi gagné beaucoup de temps au niveau des rempotages. Par exemple pour les primevères nous mettions une plante dans un pot et le développement était relativement lent. Maintenant on met 3 plantes dans le même pot. Les chrysanthèmes étaient rempotés en godets de 8 puis successivement en pot de 12, 15 18. Alors que maintenant on en met 2 ou 3 au mois de juin dans le pot définitif et cela va très bien aussi. Il faut dire aussi qu'actuellement on a beaucoup de chrysanthèmes à petites fleurs qui pour moi se font toutes seules alors que nous faisions des chrysanthèmes éboutonnés à grosse fleurs. Le pourcentage de petites fleurs était très faible. En blanc on avait une blanche poitevine qui faisait juste les petites fleurs en touffe mais toutes les autres nécessitaient en septembre la plupart de la main d'œuvre de l'entreprise pour éboutonner à plusieurs reprises les plantes en temps utile pour que les boutons ne coulent pas et que la floraison arrive en novembre.
les automatismes
Pouvez-vous nous parler le l'approvisionnement en eau?
L'arrosage était effectué à partir de la nappe phréatique. Nous n'avions pas de réserve d'eau. Nous avions des puits avec des pompes dessus. Par exemple à l'annexe en face de la grande maison, rue de l'Hospitalité, un puits avec une pompe dans une petite cabane à côté montait l'eau et par vases communicants elle s'en allait par différents bassins jusqu'au fond. De là on reprenait à l'arrosoir pour arroser les bruyères.
Après nous avons eu une motopompe qui prenait l'eau dans les bassins. Elle avait deux directions en sortie et on arrosait à deux en même temps avec des tuyaux.
L'arrosage était effectué à partir de la nappe phréatique. Nous n'avions pas de réserve d'eau. Nous avions des puits avec des pompes dessus. Par exemple à l'annexe en face de la grande maison, rue de l'Hospitalité, un puits avec une pompe dans une petite cabane à côté montait l'eau et par vases communicants elle s'en allait par différents bassins jusqu'au fond. De là on reprenait à l'arrosoir pour arroser les bruyères.
Après nous avons eu une motopompe qui prenait l'eau dans les bassins. Elle avait deux directions en sortie et on arrosait à deux en même temps avec des tuyaux.
1938
la motopompe
Par l'augmentation des cultures nous avons du installer à notre annexe une réserve d'eau en citerne de 100 000 litres qui se remplissait tous les matins et était utilisée en temps normal dans la journée compte tenu de la quantité d'hortensias et de chrysanthèmes présents sur ce terrain. L'eau de la ville a été utilisée vers 1980 à St Côsme lorsque nous avons eu les problèmes avec la SNCF qui avait traité la gare avec des produits qui ont rendu l'eau des puits impropre pendant plusieurs années. Nous avons eu des procès dans ce cadre
Par l'augmentation des cultures nous avons du installer à notre annexe une réserve d'eau en citerne de 100 000 litres qui se remplissait tous les matins et était utilisée en temps normal dans la journée compte tenu de la quantité d'hortensias et de chrysanthèmes présents sur ce terrain. L'eau de la ville a été utilisée vers 1980 à St Côsme lorsque nous avons eu les problèmes avec la SNCF qui avait traité la gare avec des produits qui ont rendu l'eau des puits impropre pendant plusieurs années. Nous avons eu des procès dans ce cadre
Quelle est l'histoire de la construction des serres ?
Les premières serres horticoles étaient avec des châssis parisiens, c'est à dire des petits carreaux avec du mastic qui nécessitaient un entretien important compte tenu de la chaleur et de l'humidité. Après certaines serres ont été montées avec des petits bois de la longueur du faîtage de la serre. Le vitrage était fixe de la longueur des montants. Le meilleur matériau que nous ayons eu est l'aluminium avec lequel toutes nos serres ont été refaites ce qui nous a permis, à la cessation d'activité, de les vendre comme un mécano qui n'avait pas du tout vieilli.
Les premières serres horticoles étaient avec des châssis parisiens, c'est à dire des petits carreaux avec du mastic qui nécessitaient un entretien important compte tenu de la chaleur et de l'humidité. Après certaines serres ont été montées avec des petits bois de la longueur du faîtage de la serre. Le vitrage était fixe de la longueur des montants. Le meilleur matériau que nous ayons eu est l'aluminium avec lequel toutes nos serres ont été refaites ce qui nous a permis, à la cessation d'activité, de les vendre comme un mécano qui n'avait pas du tout vieilli.
Le 29 septembre 1975 un orage de grêle s'est abattu sur les serres situées à La Riche. 110 tonnes de morceaux de verre ont été retirés.